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Le défi

La région de Stanstead affiche des taux de diplomation au niveau secondaire parmi les plus faibles au Québec, une province qui enregistre le taux le plus bas au pays. La municipalité de Stanstead a un taux de diplomation de 51 %, soit 23 % de moins que le taux provincial. Sans diplôme secondaire, les membres de la communauté ont peu de possibilités d'emploi et doivent souvent dépendre de l'aide sociale.

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Plusieurs barrières contribuent au piètre bilan de notre communauté en matière de scolarisation et d’emploi. En voici quelques exemples concrets :

1

Défavorisation sociale et carence

La région de Stanstead se classe au bas de l’échelle de l’Indice de milieu socio-économique (IMSE), une mesure de la défavorisation sociale déterminée par le ministère de l’Éducation du Québec, qui quantifie les ménages dans lesquels la mère ne possède pas de diplôme d’études secondaires et où les deux parents sont sans emploi. Dans la région de l’Estrie, qui englobe Stanstead, près d’un enfant anglophone sur deux présente une carence documentée, dans au moins un domaine de développement.

2

Compétences linguistiques

Une étude de 2017 auprès d’élèves de maternelle a permis de constater une déficience précoce des compétences linguistiques chez les élèves, aussi bien anglophones que francophones, de la région de Stanstead. Au Québec, le bilinguisme est essentiel non seulement pour obtenir un diplôme d’études secondaires, mais aussi pour ouvrir les portes à des possibilités d’emploi valorisant. L'absence de bilinguisme est particulièrement problématique pour la communauté de la région de Stanstead, où 54 % des gens ne parlent pas le français et 23 % ne peuvent s’exprimer dans cette langue.

3

Peu de modèles de rôle

Un grand nombre d'enfants de notre région manquent d’encouragement et de soutien à la maison. En effet, 34 % des femmes et 27 % des hommes de la région de Stanstead sont sans emploi, et 67 % de la population ne possèdent pas de diplôme d’études secondaires. Quand les parents ont de faibles niveaux de scolarisation, ils ont plus de mal à aider leurs jeunes dans leurs travaux scolaires.

Isolement et stigmatisation

Quand les jeunes de Stanstead entreprennent leurs études secondaires, ils passent d’une école de 100 élèves à une polyvalente régionale de plus de 1 000 élèves; plusieurs doivent faire un voyage aller-retour de trois heures par jour en autobus pour se rendre à l’école. Une fois sur place, ils sont souvent étiquetés comme les jeunes du « quartier pauvre » et les attentes à leur égard sont basses. Leur potentiel de réussite est limité avant même qu’ils ne franchissent la porte, et ce statut de sous-performance persistera jusqu’à l’âge adulte.

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Il n’y a aucune raison que ce soit ainsi.

Phelps Aide a été fondé en 2012 dans le but de s’attaquer à ce problème. Ce qui a commencé comme un programme de tutorat après l’école est devenu le modèle de la région dans la lutte pour la réussite scolaire, l’emploi et l’autonomie.

Témoignages

"Les élèves provenant de Stanstead ont longtemps été stigmatisés à l'intérieur de l'école Galt. Le but de Phelps Aide est d'éveiller un intérêt pour l'apprentissage et d'encourager les élèves à prendre la responsabilité de leur formation.”

- PEGGY MCCOURT, DIRECTRICE DE L'ÉCOLE SECONDAIRE ALEXANDER GALT

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